A toi qui ne fait rien et qui passe ton temps,
Vautré sur le fauteuil ou roulé sur la couette.
Et qui sait savamment bien pourrir ma moquette
Avec tes p… de griffes et tes maudites dents
Seul chat qui sais chasser aussi bien qu'une enclume
Toi le roi des félins de la chambre au salon
Tu règnes désormais sur toute ma maison
Perdant sous mon canap' tes souris et tes plumes.
A toi qui sais venir quémander des caresses
Sur la tête et les pattes distillé la tendresse
Pour te faire câliner c'est sans invitation
Sache qu'au jour ou la vie viendra nous séparé
Je réserve en mon coeur une place où ronronner
Pour toi mon protégé, mon ange, mon chaton.
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Parce qu'un jour, persuadé,
Que tout était possible,
Ambitieux, entêté,
Décidé, impassible…
J’ai marché droit devant
Sans un soupçon de doute,
Dans la pluie, sous le vent,
J’ai poursuivi ma route.
Et ne sachant pourtant
Ou elle me mènerait
J’y suis resté, confiant
Pour y trouver la paix.
J’ai découvert l’amour
Et ces moments de gloire
Tutoyer les toujours
Dans les douceurs du soir.
J’ai rencontré la mort
Et puis la solitude
Les nuits, où l’on s’endors
Rempli d’incertitude.
J’ai eu le cœur noyer
Dans des torrents de larmes,
Des paroles données
Qui bercent encore mon âme.
Des instants de bonheurs
Entouré des amis
Et de pénibles heures
Entre silence et cri.
Mais à chaque fois plus fort
Et la vie à pleine dent
Je savoure sans remords
Chacun de mes printemps
Car je sais qu’un matin
Ce voyage accompli
Je poserai le mot fin
Au livre de ma vie.
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L’autriste.
Quand j'ai cherché la joie je n'ai eu que la haine,
Dans tout ces regards froids j'ai n'ai vu que la peine,
Que des rêves brisés et tellement de souffrances,
Qui ont blessé ma âme et détruit mon enfance...
Puis le temps a passé, les enfants ont grandi,
Les garnements d'hier sont devenu bandit…
Moi la peur aux viscères je n'ai pas sus changer,
Je rase encore les murs et reste tête baissée.
Je traverse la vie m'espérant invisible,
Ne pas être approché pour ne plus être cible…
Et je tremble parfois et quand cette peur panique,
Me submerge et m'emporte, tout les moments tragiques,
Me sautent au visage et l'adulte que je suis,
Redevient un enfant dans la peur et les cris…
Et je meurt chaque jour de rester impuissant,
De devenir une statut au contact du sang…