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13 septembre 2010
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polnarem
L'albatros {pectus est quod disertos facit}
homme.

Non connecté
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42 ans
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LocalisationNancy (France, dép. 55)

COLLèGE LE NOYER MARCHAND   Romilly Sur Seine (1993-1997)
LYCéE JOLIOT CURIE   Romilly Sur Seine (1997-1998)
LYCéE CAMARGUE   Nîmes (1998-2000)
LYCéE MONTAURY   Nîmes (2000-2003)
COLLèGE LA GARIGUETTE   Vergèze (2003-2006)
FACULTé VAUBAN   Nimes (2005-2005)
LYCéE L'ETINCELLE   Nimes (2006-aujourd'hui)
LYCéE L'ETINCELLE   Nimes
Qui d'autre de ce bahut ?
Divers
Né le : 23 mars 1982
Inscrit le : 16 février 2005 19:25:23
Ultramembre : non
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déteste
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sans effort...
J'aime...
Je souris...
J'acquiesce...
J'attends...
Je compatis...
Je regrette...
J'oublie...
J'écris...
J'aide...
Je réponds...
J'écoute...
Je concède...
Je soupire...
J'imagine...
Je fantasme...
Je corrige...
J'abandonne...
en vrac, j'aime:
Balavoine
Les pâtes
Malevil
Chris webber
Forrest gump
I''s
Polnareff
Baudelaire
Final fantasy vii
Dragon ball
Goldman
Chantier
Gran turismo
Monster
Les smileys
Nausicaä
Le fleuve de l'éternité
Fallout
Astrowars
World of warcraft
L'assassin royal
^.^
ses amis
dante013
Hum...
C'est un site de rencontre, finalement, non ? Donc je suis censé faire la promotion active de ce que j'ai à vendre; voici:

A 25 ans, je suis ce qu'on appelle en langage fashion un célibataire endurci. Par la force des choses, je me suis pris au jeu de la solitude, et m'y plaît réellement.
Les filles extraordinairement merveilleuses que j'ai rencontrées et à qui j'ai eu la chance de plaire n'ont pas pu ou su me garder, et vice versa.
Aussi, tout apôtre de l'Amour que je fusse, je doute très fortement de la capacité d'un éventuel ange féminin à pouvoir à nouveau s'attacher les services de mon coeur, et le somme donc tout philanthropiquement de ne point trop y plonger au risque d'y laisser ses ailes...

Quoi qu'il en soit, je suis à l'opposé des canons physiques et comportementaux en vogue au XXIème siècle, et serai par conséquent une perte sèche de temps, d'énergie, voire d'espoir et de larmes pour quiconque -fille ou garçon, sait-on jamais ^^- laisserait quelque peu ses sentiments s'écouler en moi.
Néanmoins, je tiens à calmer les ardeurs de la gent masculine homosexuelle: je ne suis ni luxuriant ni désepéré, et à plus forte raison pas au point de m'ouvrir (esprit mal "vicé", comprenez ce que vous voudrez ^^) à une proximité physique mâle.

Par ailleurs, je ne suis que très fugacement attiré par les interactions sociales que propose ce genre de site, et ne saurais trop vous conseiller de ne m'adresser la parole qu'à moins d'avoir la folle prétention d'éveiller en moi une étincelle d'intérêt ou de plaisir -véritable prouesse s'il en est.
Cela dit, étant poli et bien élevé, je vous répondrai en respectant les formes d'usage et me transformerai -pourquoi pas ?- en agréable épistolier.







É lévation

Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par-delà le soleil, par-delà les éthers,
Par-delà les confins des sphères étoilées,

Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.

Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins;

Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes!




L'Ennemi

Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,
Traversé çà et là par de brillants soleils!
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.

Voilà que j'ai touché l'automne des idées,
Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux.

Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?

- Ô douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie,
Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le cœur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie!




L'Albatros


Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.


C.B

Dernière modification : 18/05/2007 00:14:36

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