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28 décembre 2009
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bidibouille
En me diluant dans l'eau, On pourrait faire dix filles normales !
femme, hétérosexuelle, célibataire.

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45 ans
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LocalisationLens (France, dép. 62)

UNIVERSITé D'ANGERS BELLE BEILLE   Angers (1997-2001)
UFR SCIENCES ET TECHNIQUES   Brest (2001-2002)
INSTITUT UNIVERSITAIRE DE FORMATION DES MAîTRES   Douai (2003-2004)
Divers
Né le : 28 avril 1979
Inscrit le : 11 août 2003 23:19:15
Ultramembre : non
Moyenne : 7,44/10 (3 502 votes)
aime
Aimer et regretter
Rire et pleurer
Ecrire et chanter
Dormir et rêver
Mon chat et le chocolat
déteste
Etre en retard
Etre toujours trop en avance
Me lever tôt le matin
Les grasses matinées trop longues
Les horaires et les obligations
dans ma cédéthèque...
Lynda lemay...
Bénabar
Cali (il m'a fait monter sur scène avec lui et j'ai dansé dans ses bras !!)
Aldebert
Vincent delerm
Les wriggles
Raphaël
Carla bruni
Jeanne cherhal
Camille
Coralie clément (voui voui je l'adore elle :-p)
Eric toulis
Et tellement d'autres encore...
chansons qui m'ont marquées particulièrement
De tes rêves à mes rêves (lynda)
Maudite prière (lynda)
La centenaire (lynda)
Monospace (bénabar)
Les passantes (brassens)
Le grand jour (cali)
Pensons à l'avenir (cali)
Julie la ptite olive (les wriggles)
No reason to cry out your eyes (hawksley workman)
La prière du poulbot (tom poisson)
Sur toi (zazie)
La méthode couette (aldebert)
Pour l'instant j'suis pas encore trop connu ça va, mais après... j'sais pas (gérald gentil)
Je suis une pute (cali)
Des mots (raphaël)
Nadège (eric toulis)
j'aimerai...
Faire un album
Rentrer dans le 36
Stériliser des biberons
Entendre ronfler la nuit
Qu'on m'invite à "ya que la vérité qui compte"
j'aurai aimé...
Avoir bon caractère
Commencer la guitare plus tôt
Avoir un grand frère
Ne pas aimer le sucre ni les pizzas
Ne pas être timide
ses amis
envoyéspécial
ptit pimousse
Je crois que le meilleur moyen pour me décrire, c'est de vous laisser lire (lire, c'est donc pour les plus courageux et motivés d'entre vous... les autres ne m'intéressant pas de toute façon) quelques uns de mes textes... dans chacun d'eux ya des ptits bouts de moi...

NOUVEAU TEXTE :

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C’est à c’ moment précis

 

 

C’était un vendredi

 Dans mon appartement

La s’maine était finie

On prenait du bon temps

 

On matait la télé

Avachis dans mon lit

Quand la publicité

Nous a désendormis

 

Alors machinalement

J’ai r’gardé ton papa

Encore tout somnolant

Il m’a prise dans ses bras

 

M’a donné des bisous

Jusque là raisonnables

Mais très vite entre nous

L’envie devint palpable

 

C’est à c’ moment précis

Qu’ ton père m’a chuchoté

 « Tu sais ma ptite chérie

J’ crois qu’on va l’ faire c’ bébé »

 

J’étais comme une princesse

Dans son contes féerique

J’ me suis pincé les fesses

C’était ptete onirique

 

Comme ce fût douloureux

Tu connais l’ dénouement

« Et ils vécurent heureux

Et eurent beaucoup d’enfants »

 

Je n’ai pas perdu d’ temps

La main dans sa culotte

Il était émouvant

Ce zizi sans capote

 

Il a planté sa graine

On s’est bien appliqué

J’ voulais tant que tu germes

Et qu’ tu pousses mon bébé

 

C’est à c’ moment précis

Qu’ ton père m’a déclaré

 « Je t’aime ma ptite chérie »

Alors moi j’ai pleuré.

 

J’étais émotionnée

J’avais plein d’ sentiments

J’avais tellement rêvé

De d’venir une maman

 

On a passé l’ week-end

A t’ chercher un prénom

A t’ choisir une marraine

Et une éducation

 

Et pour que tu prennes forme

Ton père m’a arrosée

Avec ses chromosomes

Plusieurs fois par journée

 

Dimanche soir était là

On matait la télé

Vautrés sur le mat’las

Perdus dans nos pensées

 

C’est à c’ moment précis

Qu’ ton papa m’a avoué

« Tu sais ma ptite chérie

J’suis pas prêt pour c’ bébé

 

C’est à c’ moment précis

Qu’ ton père a poursuivi

« Y a ptete une solution

 Pour n’ pas l’avoir c’ poupon »

 

J’ pleurais des hectolitres

 Abattue comme une quille

Vivace autant qu’une huître

Vautrée dans sa coquille

 

J’ le r’gardais en pleine face

Pour qu’il me voit souffrir

Ton père, ce dégueulasse

Qui voulait t’ voir mourir

 

L’ pharmacien d’à côté

Fournissant l’arsenal

L’assaut fût vite donné

Pour ce crime vaginal

 

Il m’a tendu un verre

Et la fameuse pilule

 Pour t’ réduire en poussière

Toi ma jolie cellule

 

C’est à c’ moment précis

Que s’achève ton histoire

Ton ptit papa chéri

J’ le fusillais du r’gard

 

C’est à c’ moment précis

Voyant comme il souffrait

Qu’en fin d’ compte j’ lui ai dit

A quel point je l’aimais

 

Séverine, le dimanche 13 juin 2004 à 15h05

 

 

Depuis les toilettes

 

 

Je n’ sais pas c’ qui me prend

De m’ pencher sur c’ sujet

Mais j’ me dis qu’il est temps

D’ parler des cabinets

 

C’est un peu surprenant

D’ leur dédier une chanson

Mais j’y passe tellement d’ temps

J’ témoigne à ma façon

 

J’ me suis souvent demandée

Ce qui s’ cachait là-d’dans

Dans c’ lieu d’intimité

Dont on n’ parle pas souvent

 

J’ crois qu’il faut qu’on arrête

De se voiler la fesse

On n’ va pas aux toilettes

Que quand nos envies pressent

 

Certains s’y réfugient

Pour pouvoir s’isoler

De tous ces abrutis

Qu’on voit toute la journée

 

Ya ceux qui en profitent

Pour lire un bon bouquin

Qui prétextent une cystite

Pour pouvoir lire la fin

 

Ils jouent les intellos

Seuls face à leur chasse d’eau

Mais troquent Victor Hugo

Contre une feuille de ragots

 

Parmi les magazines

Les plus plébiscités

Pour les vidanges d’urine

Ya le programme télé

 

La page des histoires drôles

Est la plus convoitée

Avec un ptit peu d’ bol

Tu pourras même frimer

 

Si t’as été l’ premier

A t’ purger la vessie

Tu les f’ras tous marrer

Du moins en théorie

 

Avec télérama

C’est un peu différent

Pas d’ plaisir immédiat

C’est un investissement

 

Les studieux d’ la cuvette

Cherchent à s’ documenter

Ils n’en perdent pas une miette

C’est classieux d’ le citer

 

Ya ceux qu’ont l’ dictionnaire

Posé sur l’étagère

On n’ joue pas les touristes

Chez les cruciverbistes

 

Une grille sur les genoux

Un crayon bien taillé

Avec une gomme au bout

C’est très organisé

 

Dans un stile différent

Ya les grands philosophes

Les penseurs du trône blanc

« Est-ce la poule ou bien l’œuf ? »

 

Pour un oui, pour un non

Ils vont se prendre la tête

Le monde, ils le refont

Vautrés sur leur cuvette

 

Ya ceux qui s’y em… bêtent

Pour n’ pas faire de jeu d’ mot

Mêmes seuls et aux toilettes

Ils dédaignent la philo

 

Ils profitent du moment

Pour vous téléphoner

C’est class, c’est élégant

Tout juste bien élevé

 

N’oublions pas non plus

Les pressés du caleçon

Une minute tout au plus

Pour se vider l’ colon

 

Et puis ya les artistes

Artistes de la cuvette

Ceux-là j’en fais partie

Je pousse la chansonnette

 

S’il faut rester discrète

J’ai prévu un crayon

D’ailleurs

C’est depuis les toilettes

Que j’écris cette chanson

 

Mais c’ qui serait fun un jour

C’est qu’ les psy à leur tour

Se penchent sur le sujet

Et qu’ils disent : « S’il te plait,

 

« Décris moi tes toilettes,

J’ te dirai qui tu es »

 

Interlude

 

Pardonnez mon oubli

Je n’ai pas mentionné

Les pissotières gardées

Par une madame pipi

 

Pourtant ça m’ fait marrer

Ces usines à urines

On s’ concentre pour pisser

En même temps qu' la voisine

 

Bref,  >>

Je vais devoir vous laisser

Ya du monde à la porte

Juste le temps de tirer

La chasse avant qu’ je sorte

 

Séverine, le mardi 8 Juin 2004 à 16h55

 

Le maudit Cancer


Qui pourrait m' renseigner,
Je cherche à lui parler.
Comment fait-on pour dire
A quelqu'un qu'est plus là
Qu'on s' noit dans les souvenirs
Et qu'on a souvent froid

J'ai tellement d' choses à dire
A ma petite maman
J' suis en train d' lui écrire
Sur un bout d' papier blanc
Qu'elle ne pourra plus lire
Mais j' nai rien dit avant

Dites moi que c'est bien vrai
Que quand on est là-haut
On lit dans les pensées
Même s'il n'y a plus les mots

Pardon ma ptite maman
D' t'avoir laissée mourir
T'avais l' visage tout blanc
J'aurai du réagir
On t' détruisait dedans
Et moi j' faisais que sortir

Il a fallu qu'un jour
Je te r' trouve allongée
Et qu t' aies l' sommeil si lourd
Que j' puisse pas t' réveiller
Pour que j' vienne à ton s'cours
Et qu' j'appelle les pompiers

Ils ont voulu t' garder
Remarque je les comprends
Ils sont v'nus m'informer
Qu'pour guérir faut du temps
Qu' tu rest'rais allongée
Tout' morte sur un lit blanc

Avec c' trou dans la gorge
Tu n' pouvais plus parler
Comme quelqu'un qu'on égorge
Ta voix, ils l'ont fauchée
La fin d'une vie qui s' forge
D'vant une putain d' télé

J'suis resté près de toi
Sur ce lit d'hopital
J' te r'gardais quelque fois
T'enfoncer dans ton mal
Mais j'ai rien fais pour toi
Caché dans mon journal

Et puis ya c' maudit jour
L'infirmière est passée
Elle v'nait pas m'dire bonjour
Elle voulait m' préparer
"Ce s'ra bientôt son tour
J'espère qu' vous le savez"

J' voulais qu'on m' la répare
Qu'on m' redonne une maman
J'imaginais qu'un soir
Tout r'viendrais comme avant
V'là qu' c'est l'heure d' ton départ
Tu veux plus m' voir, va-t-en

Alors j' me suis cassé
J' tai laissé dans ta chambre
D'vant cette putain d' télé
Qu' tu n' pouvais plus r'garder
Te laissant seule attendre
Qu' la mort vienne de chercher

Maint'nant tu vis sous terre
Et moi j'ai plus d' maman
J'suis allé t' voir hier
T' porter un bouquet blanc
Mais tu sais au cimetière
J' n'y vais pas très souvent

J'en veux à c'maudit cancer
D'avoir repris ta vie
J' te jure j' lui f'rai la guerre
J' le chass'rai loin d'ici
Très loin du corps d'une mère
Et d' ses enfants chéris

Si on m' disait qu'en haut
J' pourrais être avec toi
Je suis sur qu'aussitôt
Je franchirai le pas
Mais j' crois qu'il est trop tôt
Rien qu' par respect pour toi

J'vais continuer ma vie
Encore un peu ici
Je pense à toi souvent
Tu m' manques énormément
J'aurai du t' dire avant
Combien j' t'aimais maman

Séverine, le Dimanche 06 Juillet 2003


L’heure des mamans

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Quand c’est l’heure des mamans >>

D’vant l’école des petits>>

Ca grouille de garnements >>

Et de ventres arrondis>>

 >>

Elles nous font un él’vage>>

D’enfants surexités>>

Elevés au potage>>

Pour repeupler l’ quartier>>

 >>

Ca court et ça s’ salit>>

Et ça invite ses copains>>

Mais moi aussi j’meurs d’envie >>

D’ fabriquer des gamins  >>

 >>

D’ parler la main posée >>

Sur mon ventre déformé >>

D’ avoir les seins gonflés >>

Et des oedèmes aux pieds>>

 >>

Quand vas-tu t’ décider >>

A v’nir me visiter ?>>

Moi aussi j’ veux du retard>>

C’est pas la mère à boire>>

         Ca ce s’ra pour plus tard>>

 


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