La vie est une gigantesque braiser Ou s'entassent peu à peu les cadavres de nos souvenirs. Legrand incendie de l'existance Déverse ses flammes sur nos corps Par le temps, cette essence qui dévore. Pardon, pendons-nous aux nuages de fumée Qui grouillent dans le ciel de ce charnier. Pour ne pas planter nos gencives Dans la séve de ses braises. Pour éteindre les vapeurs explosives Du jardin embrasé de la vie, ce lomg malaise. Pleuvons, pleuvons nos gouttes de sang Qui rempliront la gorge du néant Jusqu'à ce que soit repu le ventre De la grande faux affamée. Pour traverser enfin cet immense champ de cendres, Le mieux est encore au plus profond d'y descendre.
Dernière modification : 25/02/2009 12:06:21
Dernière modification : 30/03/2009 20:31:58 |