et ben c moi, comme sur les photos.
Bon, alors c simple, je suis nouveau sur fontainebleau et je ne connais personne, alors forcément, je me fait un peu chier, logique.
LA GUERRE EN IRAK
A bas tous ces hommes fanatiques
Qui usent de drôles de pratiques,
Cachant quelques subtiles tactiques
Pour assouvir leur faim didactique
Semant à tout va fausses paniques,
Possible attaque organique,
Tout ça pour se faire du fric
Délaissent les vrais maux de l’Afrique
Scénario encore plus tragique,
Qu’il simulent un tour magique,
Censé trouver une voie pacifique
Pour qu’on croit qu’ils sont magnifique
Se créant une image héroïque,
Pendant que nous, on reste stoïque,
Même si beaucoup on les critique,
Impuissant face au pays mythique
Créons des scénario satyriques
Base de pertinentes lyrics
Provenant d’un troupeau atypique
Aiguisant leurs cornes qui piquent
REVOLTE
Besoin d’autant d’violence,
Tous en quête d’errance
Courant après sa chance
Affolé dans cette France
Sans répit, la zique pense
Réconforte ou balance
Toi aussi prend ta lance
Et mèle-toi à la danse
Allez sonner l’alerte
Plutôt que d’être inerte
Peu importe les pertes
La chasse est ouverte
Y’a qu’du bourrage de mou :
« allez, assis toi mon toutou,
fais l’beau et reste dans l’trou,
pendant qu’on pisse partout »
ça marche pas avec nous,
n’est quand même pas fou
va pas leur faire la moue,
faut résister jusqu ‘au bout
Même en restant dans son coin,
Tout en s’gavant d’joints
Ça leur fera ça d’moins
A s’foutre dans l’groin
MES YEUX
Hier encore clos,
Sans dessiner d’enclos,
Ni craint un coup de croc,
Voyageait sans accroc.
Un sac dans l’dos,
Plein de rêves d’ado,
Flottait au fil de l’eau,
Délaissant son ego.
De fait ne fit le tri,
La peau s’en est fléttrit,
Du coup on en a rit
Et le ru se tarît.
Pied à terre parti,
Pris du temps imparti,
Et à force se vit
Lesé de toute envie
Les yeux grand ouvert,
Le ciel couvert,
Rien envie d’faire,
Commune affaire.
Respirer de l’air,
Nourrir ma chaire,
Reflet dans l’eau claire
d’une vie éclair.
Même pas de paroi,
Juste le désarroi,
Dans ma tête il est roi
Quelle idéale proie
Pénètre le grand froid,
Dans la voie de l’effroi,
Porte-parole coi,
Demande le pourquoi
NEANT
Je t’aime tellement
Ma raison n’est que vent
Mais m’emporte pourtant
Là où reigne néant
Drole de sentiment
Mais au fond je le sens
Par les pied il me prend
Dans la nuit en suspend
L’AMOUR, LA MORT
Sous une multitudes de formes,
Perpétuellement se transforme
En ne subissant aucune norme
Rendant tout en elle si énorme
Pouvant la rendre pleine de charme
Lorsqu’on la sent qui nous désarme
Sous la douce chaleur des larmes
En noyant la sonnette d’alarme
Heureusement qu’il y a « l’amour »,
Mais si le « u » se taille au galop
Qu’on plante la croix sur ce cadeau,
il ne nous reste que « la mort »
pour chacun elle en est le sort,
cinglant notre âme tel un ressort,
bien tapi au plus profond du corps
met enfin tout le monde d’accord
tout en elle sonne tel un art
pour certain elle n’est que tare
mais ne reprend pourtant pas sa part
nous recevrons tous un faire-part
LA GRAINE DE L’AMOUR
Dans le loin profond
Comme jamais vu
Le noir seul connu
Comble tout ce fond
Petite source
Cherche la faille
Livre bataille
Mais est trop douce
Pure émail
En plein tourbillon
Vite !! un fillon
Qu’elle s’en aille
Le temps la pollue
Cherche sans cesse
Un coup de pouce
Dans ce superflux
LE TEMPS (écrit pour des gars qui étaient en prison)
Salut à toi qui est là-bas
Monde où reigne souvent le froid
Depuis un mois ou cent saisons
Et peu importe la raison
Pendant combien de temps avant
A pesé sur toi la peine
Chutes de larmes arrosant
La graine empli de haine
Le temps avant insignifiant
Larges feuilles masquant tes yeux
De ces si simples éléments
Pourtant tellement merveilleux
Pour bientôt à porté de toi
Et cela a ton juste droit
Le temps maintenant important
D’en user le plus pleinement
CULTIVES
Etranges sensations d’hêtre inattentif,
Pleins de tant d’inoubliables moments passés,
Face à l’usure du temps se sont éffacés
Place aux sentiments du désir passif
Sont-ils enfuit dans l’illusoire mémoire,
En dessous d’une croute épaisse et sombre :
Le mal ; comprenant fissures en nombre,
D’où surgissent les bonheurs des espoirs
Pareil à la terre mère qu’on lacère,
Couverte de cicatrices et blessures.
Elevons le culte des volcans qui durent
Mais détruisent alentours de ces artères.
Rien n’est plus pure qu’intérieur de son cœur,
Matière chargé de chaleur et d’énergie :
Le magma ; en perpétuelle fusion surgit,
Taquinant la peau de son pur bonheur
Quand adviendra la délivrante explosion,
Avant la cristallisation de ce fluide,
Essence essentielle d’une vie sans vide
Jailli en puissance avant la perdition
Bombes placées au cœur, la drogue aidant,
Mais à force d’incontrolables usages,
Causant pénurie du magma avant l’age,
Cédant une place chaude au roi néant.
L’ESPRIT
Rêvant d’être un peu partout,
Ton esprit est sans limite
La pensée capable de tout
Sort du corps parasite.
Dernière modification : 21/11/2004 19:45:25 |