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23 mai 2016
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mephistopheles
Arnaud Marchal
homme, hétérosexuel, célibataire.

Non connecté
Idle: 3105j 23h 15min 57s
39 ans
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LocalisationDoha (Qatar)
Divers
Né le : 04 mai 1985
Inscrit le : 29 octobre 2006 17:05:56
Ultramembre : non
Moyenne : 8,86/10 (259 votes)
aime
La vie et ses petits plaisirs simples, être allongé au soleil, dans l'herbe, du son dans les oreilles, et regarder les nuages en vidant mon esprit et en me laissant aller au gré des fluctuations musicales et des imperceptibles variations des stratus moutonneux, ne rien faire et me vider 'lesprit, profiter du moment présent sans penser aux conséquences, ne pas savoir de quoi sera fait demain, ériger l'Imprévu et la Spontanéité en art de vivre permanent, me poser, sur un banc, en ville, et observer la foule bigarrée des gens qui passent, essayer de m'immsicer pour quelques instants dans leur vie, deviner ce qu'ils pensent, ce qu'ils ressentent, ce qui les pousse à avancer...
Partager, donner, recevoir, communiquer, se poser en cercle avec des inconnus et engager la conversation sur des sujets divers et variés, refaire le monde pendant toute une nuit d'ivresse et me sentir invincible et insouciant, oublier mon enveloppe corporelle et tout ce qui peut m'y aider, l'Ivresse, et les émotions Pures...
La Fantaisie, le Talent, la Créativité, l'Originalité et l'Imagination. Tout ce bagage personnel et émotionnel auquel se raccroche une personne et qui lui confére son caractère unique, ces motivations, ces fous espoirs et ces fantasmes irréalisables qui donnent un sens à l'Existence. Penser, beaucoup, trop, problématiser les situations les plus banales et anodines, me casser la tête sur des questions transcendentales et irrésolubles, analyser sans cesse les gens et leurs comportments, étudier l'épopée humaine à travers des actes, des mots ou de simples expressions faciales et corporelles, ces sciences artificielles qui nous donnent l'impression de pouvoir contrôler notre destin, mais qui nous font en réalité prendre conscience du caractère insondable de l'être humain, j'ai nommé, la psychologie, la physignomonie, la linguistique (à petites doses qd même, il ne faut pas que ça soit trop concret!), la philosophie, l'anthropologie, la sémiologie, la sociologie... Et, paradoxalement, ne penser à rien, faire le vide total et me recentrer sur moi-même, laisser mon esprit moribond vagabonder futilement, ou le brider en des phases introspectives et contemplatives purement empiriques.
L'Homme et son patrimoine, cultrel et artistique, tout ce qui s'écoute, se lit, ou simplement se regarde, tout ce qui est sujet à l'Interprétation et à la Subjectivité. J'aime la logique de la rationnalité dans sa simplicité rhétorique, mais j'aime encore plus le fait qu'elle ne soit aps applicable dans un monde humain (quoi qu'on en dise, on n'en n'est pas encore définitivement à l'aire du numérique!). Et, logiquement, l'absurde, le manque d'ordre, de règles, d'établi, l'inspiration dans ce qu'elle a de plus sauvage et insitnctif.
Les contrastes, L'Infini , l'Insoluble, tout ce qui fait que la Vie est la Vie.
déteste
Hum, détester, c'est vite dit, c'est un verbe fort quand même, et assez simpliste... M'enfin bon, en général, disons tout ce qui s'oppose à ce que j'aime... Les contraintes, les barrières, les obligations, les restrictions de toutes sortes. La portée réductrice et marginalisante des principes et de la morale, et cette putain de conscicence qui nous enchaîne au tronc vermoulu de principes artificiels. Le carcan rigide et normatif de la société qui fait étinceller devant nos orbites vides d' inaccessibles et fumeuses promesses de liberté et de bonheur. Les normes, les règles, toutes ces pestilences liberticides qui formatent l'homme et étouffent le cri pulsatif de son instinct. Et, inévitablement, le fait que ces normes lui soient indispensables pour pouvoir vivre harmonieusement en communauté. Le dogmatisme, sous toutes ses formes, la pensée unique, la servitude, physique ou intellectuelle, la hiérarchie...
Les visions étriquées, les stéréotypes, les préjugés, les jugements tout court, l'imperméabilité, l'obstination aveugle, manque de nuances, d'ouverture d'esprit, de sens (auto)critique, le fait de ne aps savoir reconnaître ses torts, ses erreurs, ou simplmeent ses lacunes, la suffisance à outrance, l'égoïsme, l'individualisme et le matérialisme primaire. Le principe du capitalisme, qui pousse les hommes à s'élever els uns contre les autres, le règne impitoyable de l'argent, la violence injustifiée (mais peut-elle seulement être justifiée?), l'effet néfaste de la civilisation sur l'homme, cette course au modernisme et à la sophistication, cette folie consumériste qui se mord la queue, cette décadence urbaine inaliénable, la démesure humaine quand elle n'est pas au service de l'art...
La monotonie, l'ennui, le vide, l'oisiveté obscène, l'aboulie et la procrastination qui grignotent, jour après jour, mon ambition, et gangrènent de leur noire pourriture la comète argentée des mes rêves... Ma timidité enfouie, mon manque de confiance en moi et en les autres, ma sensibilité exacerbée qui n'arrive plsu à s'exprimer, et ce lourd et tourbeux bouclier de glace, de froideur et d'indifférence qui me met à l'abri des traits vénéneux de l'amour... Cette noire carapace de suie qui m'empêche de m'attacher, d'espérer, de m'accrocher, m'interdit de me retourner et de fixer mes prunelles brûlantes vers la ligne diffuse de l'horizon, mon pessimisme et mon cynisme à toute épreuve, mon manque d'illusions, d'espoirs de rêves... Ma peur de l'avenir, ma peur de la vie.
cinéma
Snatch, the big lebowski, c'est arrivé près de chez vous, la cité de dieu, requiem for a dream, strange days, cap'tain orgasmo, south park, usual suspects, mullholand drive, l'associé du diable, la neuvième porte, las vegas parano, trainspotting
Bernie, la tirlogie du seigneur des anneaux, braveheart, chat noir/chat blanc, la cité de la peur, mais qui a tué paméla rose?, les visiteurs, sex academy, reservoir dogs et de nombreux autres que j'ai sans doute oubliés....
musique
Métal (opeth, the old dead tree, yearning, love lies bleeding, orphaned land, septic flesh, your shapeless beauty, shining, hecate enthroned, heol telwen, enslaved, moonsorrow, isis, on thorns i lay, paradise lost, morgion, apostasia, therion...)
Les musiques sombres, expérimentales et atmosphériques (rajna, elend, dead can dance, dark sanctuary, sigur ros, ataraxia, artesia, arcana, arcturus, abruptum, pelican city, zenzile, malmonde, tamtrum, massive attack, dark suns, the gathering...)
Tout ce que je vais grossièrement fourrer dans la scène française: raspigaous, les caméléons, les assoiffés, les blérots de ravel, karpatt, samarabalouf, tryo, rastabigoud, babylon circus, merzhin, les 100g de tête, western specials...)
Et le bon vieux punk, mais surtout la bonen vieilele alterno française des 80's/90's ( stiff little fingers, nofx, flogging molly, antiflag, les shériffs, les sales maj, brigitte bop, les apaches, zabrsikie point, komintern sekt, les trotzkids...)
lectures
Les allemands (goethe, novalis, lessing, schiller, heine, kleist, herder, grimm, leibniz, nietzche)
Les anglosaxons (shakespeare, ossian, scott milton, byron, loke, hume, marlowe, lovecraft)
Les russes (dostoeïvski, soljenistine, gogol, tolstoï)
Et les p'tits frenchies pour la route: hugo, lamartine, lauitréamont, baudelaire, verlaine, rimbaut, huysmans, peguy, ronsard, du belay, la fontaine, prévert, zola, balzac, malarmé, mérimée, rousseau, voltaire, diderot, montaigne, montesquieu...)
Sans oublier nos amis antiques (esope, ovide, aristote, sénèque, platon, homère, cicéron...)
ses amis
anem0ne.
bordel-ique
coyolxauhlqui
luciolle
Mes yeux s’ouvrent. Mais ils ne sont pas encore prêts à voir. La paupière, lourde enveloppe de chair, pèse de tout son poids pour recouvrir la surface bleutée de l’iris, et livre une lutte sans merci contre les muscles tendus qui tentent de la maintenir relevée et qui dilatent de toutes leurs forces les pupilles écarquillées. En vain. Mes yeux sont ouverts, et leur globe découvert aspire goulûment la lumière crue du monde mort. En même temps que les paupières, les vannes du cerveau se sont ouvertes, et, en une infime fraction de seconde, les nerfs optiques frémissants excitent et pressent les milliards de neurones du cortex cérébral et leur communiquent un abject kaléidoscope de couleurs décomposées, qui, errant comme une âme décharnée, vient frapper aux portes austères de la conscience engourdie à la recherche d’un sens. C’est à ce moment que se forme l’image qui vient se fixer sur la rétine, et que s’engouffre, dans toute son impitoyable horreur, la fatale et inexorable réalité dans tous les tréfonds de l’âme et dans les moindres recoins du corps. Alors, il est trop tard. Trop tard pour fermer les yeux. Trop tard pour ne pas voir.


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